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Peu après 13h30, sur le versant du Capet, un Puma transportant des troupes et du matériel a heurté le câble d'un téléphérique appartenant à l’Office national des forêts et utilisé pour l'entretien des dispositifs pare-avalanches.«L'appareil volait à 50-60 mètres au-dessus de la montagne. Je l’ai vu tomber comme un parachute, suivi d'une grosse fumée noire pendant vingt minutes », raconte Bernard Ferragut, témoin de l'accident. « Des témoins ont vu l'hélicoptère se cabrer avant le choc, relate un secouriste de la compagnie de CRS de Gavarnie. Il a ensuite sectionné les deux câbles avant de chuter. Il a explosé une première fois en tombant au sol puis une seconde fois une dizaine de minutes plus tard. Il s'agissait du réservoir. » Exercice de vol. Les trois militaires, un pilote, une chef de bord et un mécanicien navigateur sont morts sur le coup. Les premiers secouristes n'ont pu extraire leurs corps encastrés dans la tôle de l'appareil qu'une fois l'incendie éteint. Les victimes participaient à un exercice de vol en montagne dans les Hautes-Pyrénées. Une fois les opérations de secours achevées, les gendarmes ont établi un périmètre de sécurité afin de préserver d'éventuels indices qui permettront de déterminer les circonstances du drame. L'enquête devrait être confiée au Bureau enquête accident de la Défense. Deux hypothèses sont privilégiées. La première envisage le scénario d'une panne mécanique. L'appareil aurait alors heurté les câbles avant de chuter. Ébloui par le soleil. Il semble pourtant que la thèse de l'aveuglement soit privilégiée. « Compte tenu de la trajectoire de vol, il est possible que le pilote ait été ébloui par le soleil. Ce qui explique qu'il ait tiré sur le manche au dernier moment pour tenter d'éviter l'obstacle. En attestent les déclarations des témoins qui ont vu le Puma se cabrer avant Je choc » , explique-t -on à la CRS de Gavarnie. C'est exactement à cet endroit, au-dessus du ravin du Midaou, et contre ce même câble de l'ONF figurant pourtant sur les cartes d'état-major, qu'une Alouette 3 s'est écrasée le 12 février 1976. Les deux pilotes étaient morts sur le coup. Ils ont donné leur nom à l'ancienne caserne de pompiers Pissard-Santarelli, récemment transformée en complexe sportif au nord de Pau... « Un véritable piège ». Bernard Ferragut, animateur de pays depuis quarante ans à Barèges, aura assisté aux deux accidents : « Nous sommes dans l'une des rares vallées des Pyrénées orientées est-ouest. Quand on vient du Tourmalet, on a le soleil dans les yeux. C'est un véritable piège, il est impossible de voir le câble. » Au 5e RHC de Pau qui a pris part à différentes opérations, notamment dans le golfe Persique en 1990-1991, au Rwanda en 1994, ou encore en Côte d'Ivoire en 2003 -, on n'a pas souhaité s'exprimer sur l'accident. Dans un communiqué, le ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a exprimé « sa profonde émotion », présentant ses « condoléances aux familles des victimes ». SUD OUEST - 19 avril 2006 - Xavier Sota et Jean-Jacques Nicomette - photo panoramique © Chouchi ... L'hommage des frères d'armeAnne-Marie Siméon
colonel
Bertrand Vallette d'Osia, mais tous les détachements de l'Aviation légère de
l'armée de terre sont également représentés, de Compiègne à Le Luc en
Provence, en passant par Dax, Phalsbourg, Bourges, Etain, etc. Cliquez ici ou ici pour mieux connaître Emmanuel Vanhoutte alias flying-manu et ici pour aller sur son site [Sommaire] - [Bell429] - [D-HLOG] - [Gus] - [SAF-Helicap] - [Centenaire] - [Secours] - [Crash Alouette2] [Crash EC145] - [JPO Albertville] - [NFH] - [Crash R44] - [Crash EC-135] - [Gilles Ferres] - [Officiel] - [Crash Puma] [Introduction] - [Quoi de Neuf?] - [Photos] - [Vidéos] - [Machines] - [Pilotes] - [Les DZ] - [JPO] [Récits] - [Flash Info] - [Autres clichés] - [Plan du Site] - [Remerciements] - [Liens] - [Annexes] |
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