Crash d'un EC145 de la Sécurité Civile

 
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Trois morts dans un accident d'hélicoptère en Hautes-Pyrénées

Par Diane HEURTAUT

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Trois personnes sont décédées et une autre a été grièvement blessée dans l'accident lundi midi d'un hélicoptère en Hautes-Pyrénées qui effectuait un exercice de secours en montagne. Des secours sont partis sur le site de l'accident, situé à environ 3.000 m d'altitude et très difficile d'accès.

 

Trois occupants d'un hélicoptère de la Sécurité civile qui effectuaient un exercice de secours en Hautes-Pyrénées sont décédés lundi midi, et un autre a été grièvement blessé, dans le crash de l'appareil, a annoncé la CRS de Saint-Lary. Le pilote, le copilote de l'appareil et un CRS sont morts. L'autre CRS, gravement blessé, a été transporté à l'hôpital toulousain de Rangueil.

L'accident est survenu en fin d'exercice. Le pilote et le mécanincien venaient de récupérer deux CRS, postés sur l'arête nord des Astazous, avant de venir reprendre trois autres membres du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Gavarnie.  Ces derniers ont vu l'accident se dérouler sous leurs yeux. L'hélicoptère, un EC145, a aussitôt pris feu après s'être écrasé. Les passagers ont alors été "éjectés de l'appareil" selon les témoins.

Un hélicoptère du (PGHM) de Pierrefite-Nestalas et des secours sont partis sur le site de l'accident, une zone située à environ 3.000 m d'altitude et très difficile d'accès. Cette manoeuvre était programmée en vue de possibles accidents de montagne durant l'été. source

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TARBES, 5 juin 2006 (AFP) - 16h52
Accident d'hélicoptère: 3 morts et 1 blessé pendant un exercice de secours

L'accident d'un hélicoptère de la sécurité civile a fait trois morts et un blessé grave lors d'un exercice de secours en montagne dans les Hautes-Pyrénées lundi à la mi-journée, a-t-on appris auprès de la sécurité civile à Paris et de la préfecture des Hautes-Pyrénées. L'accident de l'appareil, basé à Pau, est survenu à 12H15, en fin d'exercice, quand l'hélicoptère EC145 de la Sécurité civile, à bord duquel se trouvaient le pilote et le mécanicien, venait de récupérer deux membres de la CRS de Gavarnie. Les deux membres de l'équipage ainsi qu'un des deux CRS sont décédés. Le deuxième CRS, gravement blessé, a été évacué par hélicoptère vers Tarbes puis transporté à l'hôpital toulousain de Rangueil, a précisé le secrétaire général de la préfecture Galdéric Sabatier, en indiquant que les circonstances exactes du drame n'étaient pas encore connues. Selon les CRS du secours en montagne de Saint-Lary et selon les gendarmes d'Argelès-Gazost, la manoeuvre consistait à récupérer, en deux vagues, cinq membres d'une unité dépendant de la CRS 29 de Lannemezan, postés sur l'arête nord des Astazous, à l'est du cirque de Gavarnie, à environ 2.600 mètres. L'opération était organisée en prévision de possibles accidents de montagne durant l'été. De même source, trois des CRS restés au sol ont assisté à l'accident de l'appareil, qui a aussitôt pris feu après s'être écrasé. Un hélicoptère de la gendarmerie basé à Tarbes est immédiatement parti pour porter secours aux victimes, selon un communiqué de la préfecture. Selon les gendarmes des Hautes-Pyrénées, d'autres hélicoptères ont participé aux secours, notamment en provenance de la sécurité civile de Bordeaux et de la brigade des transports aériens de Tarbes. Cette dernière est chargée de l'enquête avec le bureau enquête accidents dépendant du ministère de la défense, a précisé le secrétaire général de la préfecture des Hautes-Pyrénées. Dans un communiqué publié lundi après-midi, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a rendu hommage, pour leur "dévouement", aux trois victimes décédées: le pilote Didier Favre-Rochex, le mécanicien embarqué Jean-Luc Ducout et le gardien de la CRS 29 (section montagne) de Lannemezan, Emmanuel Mandard. Il a exprimé "sa plus profonde compassion aux familles des victimes". Le ministre a souhaité "le meilleur rétablissement" à Julien Passeron, de la CRS 29, grièvement blessé.

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Article SUD-OUEST

Xavier Sota -photo Laurent Dard

CRASH DU DRAGON 64.

Consternation sur la base de la sécurité civile d'Uzein qui a perdu deux des siens hier à Gavarnie. C'est le deuxième accident en trois ans
Des hommes d'expérience

C'est l'hélicoptère de la sécurité civile de la Gironde qui est venu en appui de l'appareil de la gendarmerie pour porter secours aux victimes

Le tarmac devant la base de la sécurité civile de Pau-Uzein est désespérément vide. Hier matin, l'hélicoptère EC 145, baptisé Dragon 64, a quitté le Béarn peu après 10 heures. A son bord, Didier Favre-Rocheix, le pilote et Jean-Luc Ducout, mécanicien opérateur de bord, respectivement âgés de 42 et 47 ans.

Ils ont décollé pour participer à un exercice de secours en montagne avec les CRS section montagne de Gavarnie. Ils ne sont jamais revenus. Leur appareil s'est écrasé sur le massif de l'Astaou, dans le secteur du cirque de Gavarnie. Les deux hommes de la sécurité civile sont décédés ainsi qu'un CRS. Un quatrième est grièvement blessé, il a été conduit à l'hôpital toulousain de Rangueil.
Au sein de la petite communauté de la sécurité civile - l'antenne de Pau-Uzein comptait jusqu'à hier trois pilotes, trois mécaniciens, et une secrétaire -, c'est l'abattement. En effet, il y a trois ans, au mois de juillet 2003, un sauveteur avait trouvé la mort, dans le crash d'un appareil identique, là encore sur les hauteurs de Gavarnie.

Des milliers d'heures de vol. L'enquête devra déterminer les circonstances qui ont conduit au drame. En tout cas, les deux hommes basés à Pau étaient d'un professionnalisme indiscutable. Didier Favre-Rocheix, le pilote, est arrivé en Béarn au mois de février 2004. Il comptait parmi le pool de pilotes en renfort basé à Nîmes. Lui avait été fidélisé à Pau. Il résidait à Montardon. L'homme était un pilote rompu à toutes les conditions de vol. Il a en effet effectué une grande partie de sa carrière au même poste, au sein de l'aviation légère de l'Armée de terre. Au total, il avait 4 680 heures de vol à son actif, dont 950 de nuit.
Jean-Luc Ducout, le mécanicien opérateur de bord, avait quant à lui rejoint le Béarn le 1er juillet 2004. Ancien lieutenant de police, il avait intégré la sécurité civile le 1er septembre 1995. Il avait été affecté à la division technique en région parisienne, avant le Havre et Lorient. A Pau, il occupait la fonction de responsable technique de la base. Il était marié et avait deux enfants.
Couverture du risque assurée. Désormais, Pau, ainsi que tout le département, ne disposent plus de l'hélicoptère de la sécurité civile. Un outil indispensable répondant à l'obligation de moyens que doivent mettre en oeuvre les forces de l'ordre et les secours. L'appareil offre un large panel d'interventions possibles : du transport de malades jusqu'au secours en montagne.
« La couverture du risque sera toutefois assurée », assure le lieutenant-colonel Eric Soupra, porte-parole de la sécurité civile. Il est vrai que l'outil n'est pas du luxe dans un département où il faut à la fois intervenir en montagne mais également sur les plages, notamment à l'approche de l'été. En attendant, l'hélicoptère de la gendarmerie des Hautes-Pyrénées sera sollicité de même que celui du Samu basé à Biarritz-Parme. « Nous allons analyser les besoins spécifiques de chaque région et procéder au redéploiement d'un appareil sur Pau », poursuit le porte-parole.
Pour l'heure, le temps est au deuil. Les familles des victimes se sont rendues hier dans les locaux de la sécurité civile. En début de soirée, Nicolas Sarkozy, le ministre de l'Intérieur, adressait un communiqué : « Ce drame rappelle une fois de plus le lourd tribut que paient chaque année les acteurs de la sécurité civile et de la police nationale dans le cadre des secours aux personnes »

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Pyrénées: des pompiers boycottent l'hélicoptère EC145 après un accident

PAU, 12 juin 2006 (AFP) - 20h46

Les pompiers spécialistes du secours en montagne des Pyrénées-Atlantiques ont décidé de ne plus monter à bord de l'hélicoptère de type EC145 après l'accident qui a coûté la vie à trois secouristes dans les Hautes-Pyrénées, a annoncé lundi un représentant des pompiers. "Les 27 pompiers spécialistes du secours en montagne ont décidé d'appliquer le principe de précaution et de ne plus monter dans cet appareil", a expliqué à l'AFP Claude Vidal, responsable de l'Union départementale des sapeurs pompiers. Après l'accident de lundi dernier, la sécurité civile ne dispose toutefois plus dans le département d'EC145, un appareil construit par Eurocopter, filiale du groupe EADS, selon ce responsable. M. Vidal a expliqué que l'accident survenu dans le Cirque de Gavarnie lors d'un exercice, présente des similitudes avec un autre accident mortel intervenu avec le même type d'appareil dans les Hautes-Pyrénées en juillet 2003. Une expertise sur l'hélicoptère demandée par le tribunal de grande instance de Tarbes avait mis alors en avant "un défaut concernant le rotor arrière" qui dans certaines conditions pouvait conduire à l'appareil à tourner sur lui-même et potentiellement entraîner un accident, selon M. Vidal. "Nous demandons au ministère de l'Intérieur la transparence et en attendant le résultat de l'enquête, nous demandons qu'un autre type d'appareil soit mis à disposition pour les secours en montagne", a indiqué M. Vidal. Interrogés au journal de France 3 Sud, policiers et médecins des Hautes-Pyrénées ont fait écho à la position des pompiers de Pau. Pour André Iriart du syndicat Alliance des CRS de montagne, "c'est impossible (de remonter dans cet appareil), les gens ont été trop touchés par l'épreuve (...). On ne peut pas (...) repartir dans cet hélicoptère comme si de rien n'était". "Nous avons une confiance totale dans les équipages d'hélicoptères avec lesquels nous travaillons, mais il y a un doute sur la fiabilité de cet appareil", a déclaré de son côté Laurence Girard, médecin responsable montagne du SAMU des Hautes-Pyrénées. A Tarbes, le préfet Emmanuel Berthier a précisé sur France 3 que dès mardi "dans le département des Hautes-Pyrénées, le secours en hélicoptère va être assuré par un hélicoptère de la gendarmerie et des hommes secouristes du peloton de gendarmerie de haute montagne". En marge des obsèques des trois secouristes, vendredi près de Pau, le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy avait lui-même reconnu que l'EC145 pouvait poser problème en haute montagne. "L'hélicoptère ne pose pas de problème en plaine ou en mer, ni à altitude moyenne. Il semble qu'il y ait des difficultés en haute montagne. Je recevrai les pilotes d'hélicoptères et je prendrai une décision avec un souci: la vie des hommes", avait déclaré M. Sarkozy. En attendant, deux mesures de précaution ont été ordonnées par le ministère concernant ces appareils pour les interventions en montagne, avec obligation de se tenir à 30 mètres de toute paroi et obligation de déposer les équipages sur des zones dégagées.

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Accident hélicoptère: les sauveteurs de Hautes-Pyrénées reprennent les vols

TOULOUSE, 17 juin 2006 (AFP) - Les hélicoptères de secours EC145 des Hautes-Pyrénées ont recommencé à voler samedi, douze jours après l'accident qui a coûté la vie à trois secouristes dans ce département, a-t-on appris auprès des CRS de Gavarnie.

Les médecins en montagne du Samu et les CRS de Gavarnie ont accepté vendredi soir de monter dans ces hélicoptères à l'issue d'une réunion à la préfecture de Tarbes avec les représentants des équipages de la sécurité civile et de la gendarmerie ainsi que des sauveteurs des Pyrénées-Atlantiques.

"Il y a eu une concertation et nous avons mis cartes sur table sur les modifications qui vont être effectuées sur les hélicoptères pour pallier en partie les problèmes rencontrés", a indiqué à l'AFP le brigadier-chef Robert Puyo, chef du poste de secours en montagne CRS Gavarnie.

A l'issue de cette réunion, le personnel des Pyrénées-Atlantiques doit se prononcer lundi sur une éventuelle reprise des vols.

Le 5 juin, un hélicoptère de la sécurité civile de type EC145 provenant de la base de Pau-Uzein s'est écrasé dans le Cirque de Gavarnie lors d'un exercice, tuant le pilote, le mécanicien et un CRS.

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Cliquez ici pour lire le dernier hommage lors de la cérémonie du 9 juin sur la base de Pau

Cliquez ici pour voir des photos du dragon 64 F-ZBPB (photos © Natacha Laporte)

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